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14 septembre 2007 5 14 /09 /septembre /2007 14:44

Après quelques réflexions sur le manga suivant que je vous présenterai après Nana, j'ai décidé de continuer dans la veine "Shojo"...  Non pas que je ne lise que ça, disons qu'ils ont certainement été parmis les premiers que j'ai lu avec la soif de savoir la suite , mais on peut aussi malheureusement trouver parfois le schéma répétitif. Seulement en ce moment, j'aime à relire certains... Et ces dernières semaines j'ai aimé à me replonger dans un des tout premier que j'ai lu, Fushigi Yugi.



Historiquement, Fushigi Yugi ふしぎ遊戯 est considéré comme le premier shojo manga publié en France (manga pour un public féminin assez jeune en général). Il est apparu dans l'héxagone donc en 1998... Seulement deux ans après la publication du dernier tome au Japon.
Ce n'est pas si mal, quand on considère le temps que prend la traduction d'un volume, le scannage, le nettoyage des pages et etc...  avant que le livre se retrouve dans une librairie. Sachez qu'en général on compte justement deux ans d'adaptation en moyenne entre la publication d'un manga au Japon et son arrivée dans les librairie de France et de Navarre, à notre époque où nous sommes tous à l'affut de ce que produit le pays du soleil levant et où les teams de scantrad sont de plus nombreuses.

Enfin, Fushigi Yugi est aussi un manga fleuve, rien que 18 tomes pour raconter l'histoire d'une gamine raleuse, chieuse mais au final attachante. Si ce n'est pas mon shojo manga préféré, je n'y reste pas moins attachée. Il y a une magie que l'auteur a su développer tout au long de l'histoire, un humour bien à elle (qu'on a plaisir de retrouver dans les autres de ses manga) qui soupoudre ce manga doux sucré d'une petite saveur acidulée!

Entrons dans le vif du sujet, Fushigi Yugi, traduit en français par "un jeu étrange", est l'une des plus célèbres oeuvres de Yuu Watase, mangaka originaire du Kansai (région d'Osaka). Commencée en 1992 dans les pages du magasine de pré-publication de l'éditeur Shogakukan, Shojo Comic, la série Fushigi Yugi prendra fin quelques 18 tomes et 4 ans plus tard.


Résumé :
L'histoire est celle de Miaka Yuki, collégienne japonaise vivant à notre époque, et de sa meilleure amie Yui Hongo. Leurs vies basculent lorsqu'un jour Miaka ouvre un livre à la bibliothèque de leur quartier, "les écrits des quatres dieux du ciel et de la terre". Aspirées dans l'histoire, elles se retrouvent dans un autre monde très différent du leur.
En arrivant au royaume du Konan, Miaka découvre qu'elle est la très attendue prétresse de Suzaku, le dieux protecteur du royaume du Sud. Sa mission est de rassembler 7 étoiles, les étoiles de Suzaku, pour invoquer le Dieux protecteur qui pourra alors concrétiser trois de ses voeux. Le seul soucis de Miaka va être que la prêtresse de Seiruy, dieux protecteur du royaume voisin, vient aussi d'apparaitre... et c'est Yui!


Si l'on aurait pu s'attendre aux habituelles histoires à l'eau de rose, ce n'est pas là qu'on a envie de classer Fushigi Yugi, justement! Le monde fantastique, dans lequel les deux jeunes filles se retrouvent,  n'est pas sans ressemblance avec une certaine Chine Antique revisitée par la main d'une japonaise délirante. Magie, aventures, mustères, découverte de soi et amitiés sont les themes principaux, avant que l'amour vienne aussi s'en mêler.

Après, on pourrait critiquer l'aspect très "shojo" du manga dans le caractère de l'héroine, Miaka. Effectivement, comme dans tant d'autres oeuvres du même genre, c'est une jeune fille raleuse, énervante et assez idiote qu'on nous présente...
Comme dans tout shojo manga, à défaut de ne pas être une lumière, Miaka a pourtant un bon coeur, une âme pure légèrement corrompu par son amour imodéré pour la nouriture! Enervante au début, claire comme l'eau dans ses actes, elle ne peut que se bonifier avec le temps au fil de l'histoire...
C'est l'une des raisons principales pour laquelle ces manga peuvent parraître "gniangnian" au début. Il n'en reste pas moins qu'ils sont aussi souvent porteurs de bonnes et gentilles paroles, d'exemples pour le jeune lectora auquel il se dirige.

Mais n'espérez pas un grand moment de littérature, ce n'est pas le but d'un tel ouvrage, c'est plus une porte ouverte sur le rêve qui s'ouvre devant nous, le rêve de la jeune fille un peu niaise qui vit au fond de nous. On pourrait aussi dire que c'est un manga qui n'interessera pas les hommes... Pourtant la version animée a captivée quelqu'uns de mes amis masculins, et Watase dit elle-même être surprise que son histoire plaise presque autant au jeune public féminin que masculin japonais!

Cependant, l'attrait majeur que je trouve à Fushigi Yugi est certainement son approche japonaise du monde chinois. Mais aussi de l'Histoire en général, des légendes, des croyances et ... un petit clin d'oeil à l'un des plus vieux sites archéologiques japonais.
Je doute que si je vous parle de l'ère Asuka, beaucoup d'entre vous comprendrons... Mais il est une vieille légende chinoise qui semble depuis cette époque (du 6eme au 8eme siècle, contemporaine de la dynastie Tang en Chine) avoir survêcue au Japon, justement celle des quatres dieux...

Autant vous prévenir de suite, Suzaku, Seiryu, Byakko et Gembu ne sont pas si connus en Chine. On les croise même jamais... (sauf exception qui ne m'est arrivée qu'une seule fois dans un parc public).
Ils sont normalement les gardiens des points cardinaux, Suzaku le phénix marquant le sud avec la couleur rouge, Gembu, la tortue à deux têtes, marquant le Nord avec la couleur noire (bien que Watase parle d'argent...), Byakko, le tigre, surveillant l'Ouest pendant que Seiryu, le dragon bleu, est à l'Est. Seulement, là que le bas blesse et que la légende est bien japonaise, c'est qu'en Chine, il y a 5 points cardinaux!
Cinq? Et oui!!
Quel est le cinquième à votre avis? Je vous laisse chercher! ^__-

Pour revenir à Fushigi Yugi, une seconde aventure est publiée depuis quelques années... Une suite qui est en faite une préquelle, se passant quelques 200 ans avant l'histoire de Miaka, selon le temps du livre. C'est Fushigi Yugi, la légende de Gembu (ふしぎ遊戯 玄武開伝 Fushigi Yuugi Genbu Kaiden) et ce manga fera l'objet d'un autre article.

Je vous donne tout de même un conseil, lisez d'abord la première histoire. La raison est qu'en l'espace de 10 ans qui sépare le début des deux histoires, le style de l'auteur a évolué. C'est une chose normale et heureuse, mais du coup les lecteurs qui s'aventureraient à commencer avec Fushigi Yugi, la Légende de Gembu pourraient être déçu en lisant Fushigi Yugi en second.

Pour ceux qui préfèrent regarder des images plutôt que lire, il existe la série animée du même nom. 52 épisodes et 3 0AV, tous sortis en DVD chez Dybex (deux coffrets de 26 épisodes pour la série animée et un dvd pour les OAV...). Mais comme toujours, le scénario diffère quelque peu...

fushigi-yugi1.jpg
Pour résumer :
Titre : Fushigi Yugi
Titre original : Fushigi Yuugi ふしぎ遊戯
Auteur : Yuu Watase
Editeur original : Shogakukan
Editeur français : Tonkam
Nombre de volumes : 18 (terminés!)
Année de production du manga : 1992-1996
Année de publication en France : 1998-1999

Pour plus d'informations et d'images du manga, comme de l'animé, je vous invite à visiter le site Miaka no Seishin.
Pour celles et ceux qui comme moi sont interessés par le petit côté historique des quatre dieux, voici la présentation du Takamastsu Zuka Kufun, un site archéologique découvert dans les 70 dans la région de Nara (Kansai, région de Yuu Watase), pas si loin de Kyoto. Cette tombe de l'ère Asuka présente les quatres dieux et la division du ciel en 4 groupes de 7 constellations d'étoiles... ça ne ressemble pas fortement à l'histoire ça?! ^__-

Have Fun et bonne lecture!

Toutes les images de cet article sont les oeuvres et la propriété de Madame Watase, de l'éditeur Shogakukan et de son ayant droit français Tonkam. Ils ne sont ici qu'à titre de présentation de l'oeuvre et d'illustration.

Du même auteur, chez le même éditeur, vous pouvez aussi découvrir : Ayashi no Ceres, un conte de fée céleste.

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19 juin 2007 2 19 /06 /juin /2007 18:38
nana.jpgVoila, j'ai soudainement envie, ce soir, de vous parler d'un de mes manga préférés... NANA.
Le titre est on ne peut plus simple, mais il n'a rien à voir avec Emile Zola. Non, le seul point commun avec le classique de la littérature française que puisse avoir ce chef-d'oeuvre d'un autre genre est le titre et... le fait que le titre soit un nom de personne.

Au delà de ça, Nana, le manga, nous plonge dans le monde moderne du Japon, le pays du soleil levant d'aujourd'hui, dans les problèmes, les rêves, les soucis et les plaisirs de sa jeunesse. A travers le destin de deux jeunes filles portant le même prénom, Nana, l'auteur et son coup de crayon très personnel nous raconte une histoire de filles...

Alors là je sens l'attention de la gente masculine déclinée, mais non, ne partez pas! Nana raconte effectivement la vie de deux jeunes femmes, leurs amours, leurs chagrins, leurs rêves, leurs joies... Mais surtout nous plonge dans le monde de la musique, un monde très japonais où chacun a sa place et où il est difficile de sortir du moule dans lequel on vous a placé.


undefinedRésumé :
Nana Osaki est une rebelle. Abandonnée par sa mère, élevée sans amour par sa grand-mère dans une ville du Nord du Japon, elle connaît dès son plus jeune âge les soucis d'un monde sans concession. Cette enfance volée va lui forger le caractère et lui permettre de se construire une carapace pour résister aux attaques du monde extérieur. Seulement, sous l'armure, Nana Osaki n'en est pas moins humaine et femme...

Nana Komatsu est tout son contraire. Elevée aussi dans une ville de province, mais au milieu d'une famille aimante et d'un confort agréable, elle ne prend pas totalement encore conscience de ce qu'est la réalité du monde adulte. Mais surtout Nana est un vrai coeur d'artichaut, enchainant les déceptions amoureuses. Par dessus tout, elle n'a qu'un rêve : faire un beau mariage et être femme au foyer.

C'est à bord d'un train les menant toutes deux vers Tokyo que les jeunes femmes se rencontrent, découvrant qu'elles portent le même nom, elles commencent à sympathiser. Le hasard  les réunira quelques temps plus tard, juste devant un appartement à louer, le 707. *

*7 se prononce "nana" en japonais...


undefinedPetite carte d'identité du manga :

Auteur : Ai Yazawa
 Titre original : NANA
Titre en français : NANA
Nombre de volumes en japonais : 19 (en cours)
Nombre de volumes en français : 17
Editeur japonais : Shueisha (pré-publié dans le magazine Cookie)
Editeur français : Akana/Delcourt
Années de production : de 1999 à aujourd'hui...


La critique :
Alors pour faire une petite critique, j'avoue qu'au début je regardais d'un oeil dubitatif les couvertures de cette oeuvre graphique. La raison est qu'il faut tout simplement digérer le style de l'auteur, son coup de crayon est très personnel, très caricatural.
Après, le premier tome est une présentation des deux personnages principaux, Nana Osaki la rebelle et Nana Komatsu la tête à claques! Si vous dépassez le stade du premier tome, c'est que vous avez accroché, après dévorer la suite ne sera qu'une normalité pour vous!
Et oui, si j'ai acheté le premier tome à reculons et avec l'insistance d'une amie, je me suis par contre jetée sur les suivants.

Depuis sa sortie au Japon, ce manga est un phénomène. Aujourd'hui il existe deux films, une série animée (actuellement diffusée en France) et quelques CD estampillés NANA, sans compter tous les "goodies" que l'on peut dénicher, du collier cadenassé de Ren au sac estampillé "BLAST" ("Black Stones" le groupe de rock-punk de Nana Osaki). Ai Yazawa a aussi créé d'autres manga qui, depuis la sortie de Nana, bénéficient aussi d'un succès boomrang. 

Et rien que pour vous yeux, voici les deux héroines, issues du film et du manga : 

nanalefilm.jpg

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Note : Je tiens à préciser que les images présentes sur cet article sont la propriété exclusive de leur auteur, Ai Yazawa, de ses ayants droits, Shueisha et Delcourt/Akana, et sont exposées dans cet article à titre de présentation et d'illustration de l'oeuvre de madama Yazawa. Je n'en possède en rien les droits et vous remercie de ne pas les copier.


Bonne lecture et Have Fun!!
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24 mars 2007 6 24 /03 /mars /2007 14:37
Parce que parler des Manhua et des Manhwa sans parler des Manga, ce serait faire une grave entorse à l'Histoire des arts... Et parce que de nos jours on ne peut ignorer l'ampleur du phénomène BD de par le Monde, chez nous en particulier.

Pour ceux qui n'ont pas encore tout compris ce que se trouve être le Manga, voici une petite définition.
Le Manga 漫画 ou まんが est ni plus, ni moins... qu'une bande dessinée. La bande dessinée du pays du soleil levant, aussi nommé Japon.

Mais voila, définir le Manga comme une simple bande dessinée, se serait rabaisser le Manga. La bande dessinée n'a pas, en Europe, en France en particulier, le même rapport avec la population occidentale que le Manga avec les japonais.
En France, quand vous dites que vous aimez lire des bande-dessinées, la première réaction est souvent qu'on vous imagine devant "Tintin au Congo" ou "Astérix contre César". Les clichés ont la vie dure et chez nous, lire une BD est souvent synonyme d'enfantillage.
Pourtant, je ne placerai pas un Enki Bilal ou un Manara entre les mains d'un enfant, personnellement. De même, je ne conseillerai pas la lecture de "Heat", "Sanctuary" , "Strain" ou "Crying Freeman" à des personnes de moins de 16 ans.

Quand on dit BD, les gens voient Spirou, le journal de Mickey ou Gaston la gaffe. Erreur. Erreur que depuis quelques décennies ont tente, comme on peut, de rectifier en appelant la BD : le 9e Art.

Au Japon, la majorité de la population n'a pas de complexe d'infériorité avec le Manga. Portant, cela reste un support loin de l'Art pour les japonais. Depuis la fin de la 2nde Guerre Mondiale, il s'est considérablement développé. Son heure de gloire fut pendant les années 70 et 80. De ce fait, les genres se sont aussi développés. Toutes les classes de la population, ou presque, ont leur genre de Manga.

Les genres du Manga :
Les plus connus, les plus vendus, sont forcément les Shonen ("jeune garçon") et Shojo ("jeune fille").
Arrivent derrière les Hentai (classés X, Hentai signifie "pervers" en japonais), Ecchi (de "H" en anglais, prononcé à la japonaise, désigne les oeuvres érotiques), les Seinen ("jeune adulte"... non, rien à voir avec le Hentai, se sont souvent des histoires policières), les Josei (pour les "jeunes-femmes"), les Redisu (du terme anglais "ladies" prononcé à la japonaise, pour les femmes adultes), les Seijin (pour les "hommes adultes"), les Kodomo (pour les "jeunes enfants"), les Gekiga ("drame", Manga des année 60-70), les Jidaimono ("Historique"), et tant d'autres!!

Mais aujourd'hui, si parfois le marché interne sature (on le dit depuis les années 90...), trop d'auteurs, trop d'oeuvres, une vie d'esclave (le système de prépublication en magazine est très contraignant pour de nombreux mangaka) au service de lecteurs exigeants... le marché extérieur se développe d'année en année. Il n'y a pas encore si longtemps, la France était le premier pays "consommateur" de Manga, juste derrière le Japon (avec, forcément, une grande marge!!) et devant la Corée (pourtant importatrice, malgré ses Manhwa).
Depuis deux ans, les USA aussi en redemandent, tout comme les allemands, les italiens, les espagnols... Est-il encore un pays occidental épargné par l'invasion?! -__^

Pour plus en savoir, n'hésitez pas à lire l'article très complet sur le Manga de la Wikipédia. Comme toujours, la Wikipédia a réponse à tout!

Petite précision : Le mot "manga" venant d'une langue étrangère ne prenant pas en compte, comme le français, le pluriel de mots, le mot ne porte JAMAIS de "s"...
Enfin, il parait qu'il y a une révision des lois grammaticales française de 1991 qui donne forcément un "s" au pluriel même aux mots d'origine non française... Alors même si ce n'est plus une faute de mettre un "s" à "des manga", personnellement je fais le choix de ne pas en mettre car le mot n'est pas français. La réforme de 1991 ne dit pas qu'il s'agit d'une faute de ne pas en mettre!
On lit aussi, parfois, une manga ou un manga... à vrai dire les mots japonais n'ont pas de genre, ce qui explique l'hésitation. Manga désignant une bande dessinée, on peut opter pour le féminin, il est vrai, ça serait si logique. Mais il y a aussi une habitude, très moderne, de le mettre au masculin... Alors j'opte pour ce qui est le plus courant, manga au masculin!

La couverture en illustration est une oeuvre de monsieur Hojo Tsukasa, grand mangaka (auteur et dessinateur donc) japonais, auteur génialissime qui s'est construit à la force du poignet (il a commencé à 18 ans, sans autre diplôme que celui de fin de Lycée) une réputation en béton armé à travers le monde. Il est entre autre l'auteur de "City Hunter" (alias Nicky Larson sous sa version animée en France), "Cat's Eye" (aussi connu en animé en France), "Family Compo", "Angel Heart" (sa dernière oeuvre, toujours en cour). © Tous les droits reviennent aujourd'hui, en France, aux éditions Panini et , au Japon, à la Shueisha.




A très bientôt pour quelques titres incontournables!
Have Fun!
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